La construction des maisons dans la campagne normande permettait aux paysans d'utiliser tous les matériaux communs de leur habitat : de l'eau mélangée à de la terre argileuse, des pierres, du bois en abondance et des céréales cultivées comme le blé ou le seigle. La base de la maison est souvent faite de silex en raison de ses propriétés d'étanchéité bien utile pendant l'automne et l'hiver. Les murs et le toit sont faits à partir d'un assemblage de poutres de bois de chêne, appelé colombage, entre lesquelles on met un mélange de paille, d'argile et d'eau, appelé torchis. Pour être étanche, le toit de chaume doit avoir une forte pente. Ainsi, pour que sa hauteur reste raisonnable, la maison doit être étroire, quitte à être très longue : c'est ce qui explique la forme caractéristique de la chaumière normande traditionnelle ; celle-ci se compose souvent d'une succession de pièces communiquant entre elles et possédant chacune une fenêtre et une porte vers l'extérieur. Dans la construction traditionnelle, le toit de chaume est surmonté d'un lit de terre argileuse dans lequel sont plantés des iris. La prolifération des rhizomes de la plante assure la fixation de l'extrémité des tiges de roseau. Enfin, pour protéger la façade, un enduit composé d’un mélange de chaux, de terre, de sable et de paillettes de lin est appliqué, donnant une couleur blanchâtre tranchant avec la noirceur du bois des colombages. Actuellement, les chaumières sont très recherchées pour leur caractère typique. Elles sont souvent rénovées pour être transformées en gîte rural ou en hôtel pour les plus spacieuses. Les vraies chaumières deviennent de plus en plus rares en raison des matériaux utilisés pour la construction (le chaume est remplacé par l'ardoise, la tuile et surtout le roseau). Faire pleurer dans les chaumières : faire pleurer les gens simples, faire pleurer les gens du peuple Le chaume désigne la tige (souvent creusée aux entrenœuds et aux feuilles parfois coupantes) de Poacées (anciennement appelées graminées), à la fin de l'été ou au début de l'automne, lorsqu'elle sèche et s'éclaircit. Généralement ce terme désigne la paille après les moissons, ou les tiges claires. Le chaume laissé sur la terre après la moisson est aussi appelé éteule. Le chaume peut être utilisé comme litière pour le bétail. Il a longtemps servi pour recouvrir les toitures (de là viennent les dénominations de « toits de chaume » et de « chaumières ». Cet usage était très répandu jusqu'à la fin du Moyen Âge. Il connaît un renouveau grâce à ses grandes qualités : isolation thermique et phonique, ressource renouvelable. Grâce à des outils mieux conçus, la pose est désormais plus compacte. Ainsi le chaume ne craint ni les rongeurs ni le feu. Le pâturage en commun des chaumes était pratiqué dans le système de l'assolement triennal. C'est une des formes de la vaine pâture. Le terme chaume, au féminin, désigne également, en Auvergne particulièrement, un terrain inculte laissé en friche. Les chaumes ou les hautes-chaumes sont des prairies d'altitude dans le massif des Vosges ou dans les Monts du Forez. La flore locale doit s'adapter à des conditions météorologiques difficiles : vents forts, froid, neige, exposition au soleil. Au sortir de l'été, elle est composée de chaume (d'où le nom), d'arbustes bas (myrtilles, airelles, bruyères). Le terme chaume, au féminin, désigne également, en Auvergne particulièrement, un terrain inculte laissé en friche. Les chaumes ou les hautes-chaumes sont des prairies d'altitude dans le massif des Vosges ou dans les Monts du Forez. La flore locale doit s'adapter à des conditions météorologiques difficiles : vents forts, froid, neige, exposition au soleil. Au sortir de l'été, elle est composée de chaume (d'où le nom), d'arbustes bas (myrtilles, airelles, bruyères). Le département de la Corrèze (19) est un département français, qui tient son nom de la rivière du même nom. Sa préfecture est Tulle et sa plus grande ville Brive-la-Gaillarde.